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Témoignages des anciens

Le cursus a presque 30 ans, il a connu beaucoup de formes différentes (licence-maîtrise, magistère, DEA/DESS, master), et les contenus ont beaucoup varié pendant toutes ces années, mais l'idée a toujours été de faire, le plus sérieusement possible, à la fois de la linguistique et de l'informatique (et du TAL).

Voici quelques témoignages que nous avons reçus ou qui ont été publiés sur le groupe LinkedIn des Anciens du Cursus de Linguistique Informatique. Certains sont anonymes, d'autres non. Aucun n'a été amendé. Ils sont présentés dans l'ordre chronologique inverse.

« If you're not sure what you want to do and think Computational Linguistics might be fun, this is probably not the right program for you. This program is hard, will require you to think, and will require you to work. There are other good programs in the Paris area that are easier and will teach you how to use the tools of Computational Linguistics.
That said, this program is good. It isn't about learning how to use tools, but about how to build them. You will learn the fundamentals of Linguistics, Programming, and Artificial Intelligence. In addition, this was one of the first such programs in the world and therefore has a great network.
If reading this made you more interested in the program, you will probably do well here. However, consider starting to review programming before the program starts, it'll help.

Zeke Wander, master 1, 2012

J'ai suivi le master LI entre 2009 et 2011. Comme à peu près tous ceux que j'ai connus dans la formation, j'ai découvert la linguistique informatique et plus généralement la linguistique tout à fait par hasard, dans la droite ligne du "j'ai vu de la lumière et je suis entrée". Une classe préparatoire B/L (lettres et sciences sociales) et une licence de sociologie ne me prédisposaient pas à suivre ce cursus. Issue d'une L3 en linguistique pure, je n'avais jamais fait d'informatique avant d'entrer en LI mais, grâce à la patience des enseignants et à l'aide de mes camarades, j'ai pu rapidement rattraper mon retard. Qu'est-ce que je retiens de la formation ? D'abord qu'elle ne correspond pas du tout à l'idée que je me faisais de la fac : petite promo (nous étions seulement 6 assidus !), proximité avec les enseignants, charge de travail très importante (c'est ce qui fait progresser !), un public très hétérogène mais un désir commun d'apprendre et de travailler ensemble. Sur le contenu maintenant, c'est une formation qui évolue beaucoup afin d'être aussi efficace que possible ; l'articulation entre les cours de linguistique pure, de TAL et d'informatique pure n'est pas chose facile, mais le résultat est complet et assez cohérent. J'ai particulièrement apprécié le M2 où le TAL est devenu prépondérant. La troisième chose que je retiens concerne les méthodes de travail. Je suis sûre et certaine que, quel que soit le métier occupé par la suite, on se trouve opérationnel dès la sortie du cursus : capacité à travailler en groupe (projets en binôme ou trinôme, entraide sur les cours), organisation rigoureuse (nécessaire pour absorber la charge de travail), précision... autant de compétences qui sont primordiales sur le marché du travail. En somme, je recommande vivement cette formation, qui est pour moi un excellent souvenir et un grand atout dans mon cursus. J'ai été embauchée en CDI à la sortie de mon cursus dans la société de traduction automatique où j'avais réalisé mon stage de M1 (d'où l'importance de bien choisir ses stages !). Même si j'ai plus travaillé comme linguiste que comme linguiste informaticienne, mon double regard linguistique et informatique m'a permis de contribuer au développement d'outils visant à optimiser les performances du moteur de traduction automatique. C'est un métier passionnant que je suis ravie d'avoir pu découvrir !

Juliette Mornet, master pro, 2011

« Avec un bac L (option musique !), une Hypokhâgne et une licence de littérature et civilisation anglaises en poche, autant dire que je n'avais pas le profil idéal pour aborder sereinement le marché du travail actuel. Et pourtant, depuis bientôt 2 ans, je travaille en tant que linguiste informaticienne au sein de l'équipe R&D d'une entreprise qui développe et commercialise un moteur de recherche pour entreprise. Cet emploi, je le dois à la qualité des enseignements dispensés dans le cursus de linguistique informatique de Paris 7.
Si je me suis engagée dans cette formation, c'était au début par curiosité, et parce que l'enseignement des langues ne m'attirant pas, je cherchais à trouver une voie de reconversion qui puisse me convenir et ouvrir un peu mes horizons. Dès la troisième année de Licence et jusqu'au Master professionnel, j'ai eu affaire à une équipe enseignante motivée, pédagogue et très à l'écoute de ses élèves. Ils ont su adapter le contenu des cours à leur public -pourtant assez hétéroclite- afin que chacun d'entre nous puisse acquérir en un temps relativement restreint des compétences solides dans les différents domaines fondamentaux du TAL ainsi que les bases nécessaires en informatique.
Les stages en entreprise ainsi que les nombreux cours dispensés par des professionnels du domaine en Master professionnel permettent de mettre rapidement un pied dans le monde de l'entreprise et facilitent grandement l'insertion une fois le diplôme décroché.
Aujourd'hui, les connaissances et la rigueur que j'ai acquises au cours de la formation me permettent d'occuper un poste très intéressant, où je partage mon temps entre des projets de recherche, l'amélioration des outils linguistiques et la formation des clients sur les possibilités linguistiques du moteur. Les notions acquises dans les différents cours me sont utiles au quotidien, et je mesure pleinement la chance que j'ai eue de trouver si facilement un travail si intéressant avec mon profil initialement littéraire, et après un départ un peu hésitant dans ma vie d'étudiante. »

Ariane Cavet, master pro, 2010

« Je suis arrivée à Paris 7 en Licence Sciences du Langage spécialité Linguistique Informatique après avoir obtenu un DEUG Langues et Techniques Informatiques à la Sorbonne.
Le cursus de Linguistique Informatique proposé par Paris 7 est vraiment complet.
Il offre à ses étudiants la découverte et l'apprentissage de la plupart des domaines d'application du TAL. J'ai choisi après la licence d'intégrer le Master Pro. J'ai réussi très facilement à trouver des entreprises pour un stage en première année, au sein du LIMSI -pour travailler dans le domaine de la traduction automatique-, puis pour valider le Master Pro en fin de deuxième année, chez Sinequa.
Après mes études, j'ai trouvé tout de suite un poste en tant que linguiste informaticien chez VirtuOz. Pendant mes trois ans au sein de cette entreprise, j'ai pu exercer et approfondir mes connaissances en linguistique (syntaxe et sémantique), mais aussi celles en informatique en participant au développement des outils linguistiques en intégrant l'équipe R&D.
Depuis je travaille dans une entreprise spécialisée dans la traduction, en tant que chef de projet et linguiste informaticien. Cette entreprise souhaite développer le service de traduction automatique, et pour cela un chef de projet avec un profil en linguistique informatique permet de répondre parfaitement à la demande.
Contrairement à ce que l'on peut croire, il y a beaucoup de demandes dans le domaine professionnel du TAL, et cela va continuer de s'accroître... alors en tant que passionnée du TAL, je ne peux que conseiller d'intégrer ce cursus et surtout d'aller jusqu'au bout des études.  »

Noémie Colin, Master Pro, 2008

« J'ai suivi le cursus de LI à Paris 7, dont ma dernière année de Master Pro par Erasmus à Göteborg en 2004-2005. Déjà en Suède j'ai pu constater que la discipline de linguistique informatique était beaucoup plus reconnue qu'en France. Le cursus de l'université de Göteborg commence d'ailleurs dès la première année de licence. Après une première expérience en Suède, il m'a fallu plusieurs mois en France avant de trouver un poste dans ce secteur. J'ai eu la chance de pouvoir travailler à l'INRIA en tant qu'ingénieur associé, au sein de l'équipe Atoll, puis Alpage, auprès de chercheurs en TAL. Par la suite, la recherche d'entreprises spécialisées dans ce domaine s'est révélée infructueuse, j'ai alors commencé à élargir mes recherches à l'informatique en général, mon expérience au sein de l'INRIA m'ayant permis de renforcer mes compétences et mon autonomie en informatique. Finalement j'ai eu la chance d'être recrutée par le directeur R&D de Weborama, curieux de mon profil et qui m'a proposé un poste en fonction de mes compétences en informatique en en TAL. Depuis je suis toujours dans cette entreprise et j'ai eu la chance de participer au recrutement d'un étudiant issu du cursus LI, à l'issue d'un stage. Ayant reçu pas mal de candidatures d'étudiants en LI, les étudiants issus de Paris 7 avaient clairement un meilleur bagage en informatique, et particulièrement en programmation. Ma conclusion est que les étudiants qui sortent de ce type de cursus ne doivent pas se cantonner à chercher des entreprises spécialisées en TAL, mais à identifier de tels besoins pour toutes sortes d'entreprises et proposer leurs connaissances et leur expertise. »

Isabelle Cabrera, Master Pro, 2005

«  Après une maîtrise étrangère en linguistique et philologie, le cursus de linguistique informatique à Paris 7 a été pour moi le moyen de conjuguer ma passion pour les études du langage et un intérêt prononcé pour l'informatique. J'ai donc repris mes études universitaires à partir de la licence, ce qui m'a permis de suivre une introduction solide à l'informatique ainsi qu'adapter mes connaissances linguistiques au traitement automatique des langues et d'approfondir mes connaissances sur la linguistique française en particulier. Le cursus de Paris 7 est un bon compromis entre l'informatique pure et la linguistique appliquée, avec des contenus bien adaptés pour un public d'étudiants avec une grande diversité de profils. Personnellement, c'était l'informatique et les méthodes statistiques qui m'intéressaient le plus dans le cursus. J'ai fini par tenter une thèse en extraction d'information, plus particulièrement dans l'extraction automatique de réseau sociaux (avant que facebook et d'autres réseaux sociaux sur le Web ne soient aussi connus que de nos jours). Or, avant de finir la thèse j'ai quitté la France pour les Etats-Unis et j'ai abandonné la recherche pour entrer dans le domaine professionnel. Je n'ai pas mis plus que deux ou trois mois à trouver deux entreprises, l'une avec un produit de TAL et l'autre avec un grand portail Web, intéressées par ma candidature. J'ai choisi la deuxième car j'avais envie d'approfondir davantage mes connaissances en informatique et le traitement de grandes quantités de données. 5 ans plus tard, je dirige maintenant le groupe chargé des technologies d'A/B testing sur l'un de plus importants portails d'Internet du monde. »

Luis Alejandro Acosta, Master (Rech), 2005.

« J'ai suivi le cursus Linguistique et Informatique de Paris 7 de 2001 à 2003 en reprise d'études. L'effectif était de petite taille et l'enseignement de qualité. Le choix d'aborder la discipline de façon théorique (par opposition à d'autres cursus davantage orientés sur la pratique) donne des acquis durables permettant de s'adapter aux changements de mode. »

Jacques Steinlin, Master, 2004.

« J'ai découvert la linguistique informatique dans le cadre d'un echange universitaire au Canada lors de ma derniere annee d'ecole d'ingenieur. Sur les conseils de Graeme Hirst, j'ai integre le DEA de Paris 7 a mon retour en France pour approfondir mes connaissances dans la discipline et plus particulierement en linguistique. J'ai trouve les enseignements varies et de tres bonne qualite. Un des aspects positifs du cursus etait la possibilite de participer a la vie du laboratoire, y compris les seminaires de recherche (Igor MelCuk etait titulaire d'une Chaire cette annee-la). En parallele du DEA, j'ai egalement pu suivre le cours de maitrise de Traduction Automatique, et travailler a temps partiel dans une entreprise reconnue dans le domaine.
A partir de la these, je me suis specialisee dans le traitement automatique de la langue biomedicale. Apres plus de six ans aux National Institutes of Health (equivalent de l'INSERM aux Etats-Unis) je vais poursuivre une carriere en recherche academique au CNRS. »

Aurélie Névéol, DEA, 2002.

«  Arrivé à Paris comme traducteur diplômé, la formation de Paris 7 m'a ouvert les portes de l'informatique. Cours utiles ou inutiles... tous étaient formateurs. Je n'ai que de bons souvenirs, même s'ils véhiculent quelques groupes nominaux barbares : un « segmentation fault » alors qu'enfin ça compilait, des automates traumatisants, la programmation dans le calme de la nuit froide et le soleil qui se lève sur les toits en zinc qui met un brillant point final au rapport de projet. Enfin, jeté à l'eau, on apprend à nager. Exigences obligent, la formation de Paris 7 est un gage de qualité, et m'a appris un maximum de choses en un minimum de temps. »

Frederik Cailliau, chercheur, Sinequa, promo 2001.

« J'ai intégré le cursus en licence, en étant initialement intéressé davantage par la partie traitements automatiques que par la linguistique théorique.
Il y a un grand intérêt à faire un cursus à cheval sur deux domaines scientifiques aussi intéressants, cela permet de ne pas se cloisonner dans un seul, et d'utiliser l'un pour enrichir l'autre.
Je me souviens avoir regretté sur le moment que les modules d'informatique ne soient pas un peu plus pointus, mais le mélange de toutes sortes de profils dans ce cursus est plutôt une richesse (à chacun ensuite de trouver ou d'approfondir les différents modules en fonction de ses intérêts). Par la suite, j'ai travaillé comme développeur, architecte, ou chef de projet dans des domaines assez divers: le web, les jeux vidéos, les télécoms, ou l'informatique de gestion. »

Rodrigo Reyes, DEA 1997

« Après un DUT en informatique suivi d'une année de Bachelor en Angleterre où j'avais déjà pris goût au traitement automatique des langues en faisant mon projet final sur un correcteur orthographique, j'ai rejoint le cursus License-Maitrise-DEA de Linguistique Informatique de Paris VII. Les cours de linguistiques étaient passionnants (et nouveaux pour moi qui venaient d'un cursus d'informatique), et ceux de traitement automatique complétaient à merveille ma formation en informatique. J'ai fait un stage de maitrise à Montréal en Génération Automatique de Textes suivi du DEA dont le sujet de thèse était la génération. J'ai rempilé avec un doctorat sur le même sujet en Angleterre, en tant qu'assistante de recherche financée par un projet européen. Puis ça a été la Catalogne en Espagne, ou j'enseigne et fait de la recherche appliquée à des projets européens en TAL depuis voilà 10 ans. C'est un travail prenant et jamais routinier que je fais toujours avec autant de plaisir.! »

Nadjet Bouayad-Agha, DEA 1997

« Je ne travaille plus du tout dans le domaine (j'ai toutefois travaillé sur un contrat de 2 ans qui nécessitait ses connaissances et ce plus de 4 ans après la fin de ma formation)..... Je garde de très bons souvenirs de mes 3 années (Licence, maîtrise, DEA) en linguistique informatique à Paris VII (94-96). J'y ai reçu une très bonne formation et me suis fait quelques très bons amis que j'ai gardé au fil des années - (ceux qui fréquentaient ce cursus avait tous des parcours et vécus et vision de la vie très différentes des étudiants fréquentant les sections traditionnelles).....
Anecdocte : les connaissances emmagasinées durant ces 3 années m'ont permis dernièrement de déchiffrer des plans d'ingénieurs en tuyauterie en quelques minutes - à la très grande surprise d'un de mes collégues.....
Le stage de mon DEA m'a conduit à l'UDM (Université de Montréal) et donc au Canada où je réside depuis plus de 15 ans..... Je devais y accomplir ma thése (financée) en linguistique informatique mais mon chemin à quelque peu dévié... Je travaille présentement comme administrateur de contrats dans une entreprise en gestion de projets en construction industrielle (émission, analyse et suivi d'appel d'offres jusqu'à l'émission du bon de commande).....
Ce cursus ne fut pas une passerelle vers ma vie professionnelle mais fut une magnifique passerelle vers ma vie actuelle.....

M.-P., DEA 1996.

« J'ai moi aussi intégré le cursus en licence, puis maitrise et DEA, obtenu en 1995. Auparavant j'avais eu un DEUG d'anglais LCE à tours puis une licence d'anglais dominante linguistique à Jussieu. Quand Laurence Danlos est venu nous présenter le cursus en Licence ça a tout de suite fait tilt dans ma tête, et je ne regrette pas mon choix. J'ai trouvé ce cursus passionnant ! aussi bien l'algorithmique, la logique, que les disciplines de linguistique formelle, avec des super profs. En DEA j'ai pu décrocher un stage en entreprise (ERLI), qui a débouché sur une embauche en CDI. Depuis j'y travaille toujours (ERLI est devenu LexiQuest puis Lingway) en tant qu'ingénieur linguiste spécialisée en text-mining et e-reputation.
Même si les temps sont durs en ce moment, et que je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, c'est un métier très enrichissant! »

Karine Chevreau, DEA 1995

«  J'ai intégré la licence de linguistique et informatique après une licence de Lettres Modernes, puis fait la maîtrise, DEA (1995), doctorat. J'ai apprécié le côté pluri-disciplinaire du cursus, la compétence et motivation de l'équipe enseignante. L'informatique m'a clairement ouvert des perspectives professionnelles inaccessibles pour moi avant la formation. Avec le recul et l'expérience, je me dis qu'à l'époque on faisait sans doute un peu trop de syntaxe et qu'il manquait le lien avec l'analyse de la parole, mais on apprend sur le tas. »

Emilie De Neef, R&D chez Orange Labs, DEA 1995

« La formation en linguistique-informatique proposée par Paris 7 est tout simplement la meilleure en France. Cela tient à la qualité des enseignants mais aussi au fait qu'il s'agit d'une formation longue, permettant réellement d'acquérir les bases théoriques de cette discipline très particulière qu'est le TAL. On sort de cette formation avec une réelle capacité à créer de nouvelles solutions en Traitement de la Langue et pas seulement à utiliser les logiciels existants. Les stages en entreprise permettent de compléter cette formation théorique par un apprentissage du travail en équipe avec des ingénieurs aux compétences variées ainsi que la confrontation avec des cas réels d'utilisation de ces technologies dans des entreprises innovantes. »

Gaëlle Recourcé, Directrice scientifique chez Kwaga.
Paris 7, cursus de Linguistique-Informatique promo 1991.